le lit playboy jour 2
Tous au lit : l’héritage Playboy
BAUM Celeste - DIVORNE Lisa - LANDOLT Lucie
Tous au lit : l’héritage Playboy
BAUM Celeste - DIVORNE Lisa - LANDOLT Lucie
Les nouveaux visages de Play, anciennement Playboy, ouvrent les portes du grand manoir et annoncent une nouvelle ère de la pornographie sous le signe de la diversité. C’est dans cet espace qui a longtemps été sous contrôle d’un fameux patriarche et qui fut le lieu de nombreux excès et violences faites aux femmes que s’opère l’expérience concrète d’une utopie sensuelle et engagée. L’ancien QG du magazine a été complètement déconstruit (au sens figuré) en un espace en mutation constante autogéré radicalement féministe et queer.
Rencontre avec l’une des co-fondatrices à l’origine du projet :
« On en avait marre que la pornographie soit un lieu exclusivement réservé aux désirs masculins et dédiés à l’assouvissement de leurs besoins. On en avait marre des mêmes images, des mêmes corps, des même gestes représentés en boucle jusqu’à épuisement. La mission de Play c’est d’inventer de nouvelles manières de désirer, de déployer toute la diversité de nos fantasmes, de parler de sexualité sans gêne, ensemble. On fait vivre ce milieux à notre image. On est contre un mode de fonctionnement hétéronormatif ancré dans un monde ultra patriarco-capaliste : on veut créer quelque chose collectivement et répondre à des besoins de diversités, encore trop absentes des médias. »
Play est une équipe d’une vingtaine de personnes qui habitent et travaillent dans un même espace.
« On a un rendez-vous fixe au lit, comme on l’appelle, c’est un peu notre salon, notre salle de réunion principale une fois par semaine, un espace de travail. Le lit est creusé dans le sol, et propose plusieurs surfaces sur lesquelles s’asseoir, même s’allonger. C’est très décontracté comme ambiance de travail. C’est une sorte de nid d’idées, un amphithéâtre sans séparation entre spectateur-ice-x et acteur-ice-x. On crée le contenu qu’on aimerait voir. Tout le monde propose des idées pour des articles, des shoots, des événements. On parle chacun-e-x-s de notre rapport à l’érotisme, au féminisme, au genre. Pour nous, le lit, c’est le lieu de l’intime, c’est un lieu de partage, de reconnaissance et de créativité : c’est le lieu d’où l’on rêve. On aime aussi recevoir nos collaborateur-ice-x-s dans notre lit. »
Rencontre avec l’une des co-fondatrices à l’origine du projet :
« On en avait marre que la pornographie soit un lieu exclusivement réservé aux désirs masculins et dédiés à l’assouvissement de leurs besoins. On en avait marre des mêmes images, des mêmes corps, des même gestes représentés en boucle jusqu’à épuisement. La mission de Play c’est d’inventer de nouvelles manières de désirer, de déployer toute la diversité de nos fantasmes, de parler de sexualité sans gêne, ensemble. On fait vivre ce milieux à notre image. On est contre un mode de fonctionnement hétéronormatif ancré dans un monde ultra patriarco-capaliste : on veut créer quelque chose collectivement et répondre à des besoins de diversités, encore trop absentes des médias. »
Play est une équipe d’une vingtaine de personnes qui habitent et travaillent dans un même espace.
« On a un rendez-vous fixe au lit, comme on l’appelle, c’est un peu notre salon, notre salle de réunion principale une fois par semaine, un espace de travail. Le lit est creusé dans le sol, et propose plusieurs surfaces sur lesquelles s’asseoir, même s’allonger. C’est très décontracté comme ambiance de travail. C’est une sorte de nid d’idées, un amphithéâtre sans séparation entre spectateur-ice-x et acteur-ice-x. On crée le contenu qu’on aimerait voir. Tout le monde propose des idées pour des articles, des shoots, des événements. On parle chacun-e-x-s de notre rapport à l’érotisme, au féminisme, au genre. Pour nous, le lit, c’est le lieu de l’intime, c’est un lieu de partage, de reconnaissance et de créativité : c’est le lieu d’où l’on rêve. On aime aussi recevoir nos collaborateur-ice-x-s dans notre lit. »
