le lit superstudio jour 1
Réflexion lit de rêve
COUPLET Valentine - LESTRADE Pauline - STIEGER Christelle
COUPLET Valentine - LESTRADE Pauline - STIEGER Christelle
Au travers de notre collage, nous cherchons à explorer les limites du rêve et de la réalité. Le lit sur lequel nous travaillons se démarque de son environnement. En effet, sur l’image de référence il est placé au beau milieu de la nature mais pourtant sa composition matérielle et esthétique contraste vivement avec le paysage à l’arrière. C’est que le lit en tant que tel semble sorti d’une industrie qui fabrique les choses bien et proprement. Le lit se compose tout d’abord d’un contour, il s’apparente à une bassine dans la- quelle on aurait entreposé un matelas. Le motif du carreau de cette struc- ture entourant le lit s’inspire des quadrillages militaires. Il uniformise, ne fait pas de chichi. Ce qui nous intéresse également est ce rapport de non espace attribué au lit. Nous sommes bien sûr habitués à l’idée qu’un lit se définit dans un espace donné. D’autant plus lorsque l’on sait que les es- paces sont souvent définis par les lits eux-même. Pour le coup nous par- tons du rien, du potentiel nomade d’un endroit où l’on pourrait dormir et rêver. Au cours de nos réflexions, Nous nous sommes mises à établir ce qui nous facilitait l’acte de rêver. Tout de suite nous viennent les images d’endroits protecteurs où l’on se sent à l’abri. Comment donc se sentir à l’abri lorsque l’on est à la vue de tout le monde ? Les amoureux vous ré- pondraient qu’il faut se réfugier dans le regard de l’autre. De notre côté, nous avons pensé aux couvertures. « Je ne vous vois pas, vous ne me voyez pas » comme phrase en tête. Les notions de cachette, d’incognito et d’espace à soi nous viennent en tête. Cela dit, le lit de rêve n’a ni couver- ture, ni objet derrière lequel on pourrait se cacher.